Red Snapper - Part 3 : Renaissance

Résumé de l'épisode précédent : Red Snapper fait plaisir, Red Snapper se sépare, Red Snapper est séparé mais fait la tracklist d'une compil, Red Snapper est séparé mais rassemble ses derniers inédits, Red Snapper est séparé mais se fait remixer...

Il y a quelques semaines, bien avant de rédiger cette série de chroniques sur la discographie de Red Snapper, je suis tombé par hasard sur une nouvelle totalement incroyable :
Red Snapper s'est reformé ! Et ce depuis plusieurs mois déjà !! Avec un maxi prévu pour fin octobre / début novembre 2008 !!!

A Pale Blue Dot, le maxi en question, est composé de 8 titres (6 inédits et 2 remixes) ; sur les 6 inédits, 5 sont écoutables sur la page Myspace officielle du groupe, et le 6ème (Clam) est disponible en clip dans la rubrique vidéo.
Les morceaux écoutables sur Myspace sont les suivants :

• Wanga Doll, dont l'ambiance et les sonorités rappellent fortement l'album Reeled and Skinned.
• Lagos Creepers, dans la même veine, évoque plus précisément le morceau Hot Flush.
• Moving Mountain, variation dub du thème de Mountains and Valleys (thème utilisé aussi sur Ultraviolet).
• Bricked, morceau pêchu où la guitare de David Ayers répond à la clarinette de Tom Challenger (responsable des instruments à vent sur ce maxi).
• Deathroll, le dernier morceau du maxi si on ne tient pas compte des remixes, rappelle d'autres grands morceaux de clôture d'album (Lo-Beam, 4 Dead Monks, They're Hanging Me Tonight) de par sa beauté mélodique et son rythme lent qui finit par s'emballer vers la fin.
• Moist - I am - Red Snapper remix, qui n'est pas tiré de A Pale Blue Dot, et qui nous prouve que Red Snapper a aussi repris du service en tant que remixeur ; la version originale est disponible sur le Myspace de Moist.

Même si on pourrait reprocher au groupe d'avoir cédé à la facilité de l'auto-citation (comme vous avez pu le voir, les références à ses précédentes œuvres sont nombreuses), A Pale Blue Dot n'en est pas moins une réussite, un maxi totalement instrumental bien plus jazz que ce à quoi le groupe nous avait habitué sur ses derniers albums, ce qui le rend très proche du Reeled and Skinned de ses débuts : Vivement la suite !